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Les défis de LO2LaVie

Les défis LO2LAVIE sont au nombre de trois :

 

Le premier est sportif puisque l'action se passe en Janvier 2014  sur un des sommets les plus hauts de la planète: l'ACONCAGUA.

Les conditions climatiques  à 7000 m sont très difficiles à supporter pour le corps humain. Les alpinistes doivent affronter des vents extrêmement violents ,un manque d'oxygène important lié à la haute altitude et l'isolement des hauts sommets.

L'Aconcagua est pourtant  le sommet idéal avant d'affronter le géant Hymalayen : l'EVEREST.

En effet, au sommet , on retrouve à peu près la même pression atmosphérique que sur un 8000 m en Himalaya.

L'équipe se prépare à vivre des jours et des nuits difficiles avec des vents puissants et des températures pouvant atteindre parfois -40 °.

 

Les deux autres défis sont technologiques et scientifiques.

L'expérience menée n'a jamais été réalisée en très haute altitude.Les trois alpinistes sont équipés de capteurs dits communicants permettant d'enregistrer plusieurs variables physiologiques :

  • la fréquence cardiaque,
  • la température corporelle,
  • la saturation en oxygène,
  • la position-activité,
  • et l'ECG.

Il n'est jamais facile de gravir un sommet où le manque d'oxygène provoque des troubles physiologiques importants.

L'intérêt est de connaître à chaque instant l'état de santé du grimpeur,son niveau de fatigue et s'il est bien acclimaté au milieu dans lequel il se trouve.

En pleine action et avec les effets de l'altitude les alpinistes ne sont pas toujours capables de bien se connaitre et de prendre les bonnes décisions...

Le défi technologique est de pouvoir télé-surveiller les alpinistes en quasi temps réel à distance et ce quelque soit l'environnement et les conditions climatiques.

Une surveillance médicale à distance doit permettre de recevoir des conseils utiles.

L'objectif final est le télé-monitoring en temps réel qui facilitera le diagnostic ainsi que les prises de décision.

Les défis sont ambitieux car il est extrêmement difficile de faire des mesures physiologiques dans un milieu hostile comme celui de la très haute altitude. Au delà de 6500m il devient très compliqué de se mouvoir et de réaliser un effort supplémentaire pour réussir les tests.

Les capteurs embarqués sont très légers mais le matériel de transmission (modem satellite,ordinateur,panneaux solaires) est quant à lui très lourd.