Les actus de l'association LO2LaVie

Journée du 2 Février 2014 - Aconcagua

camp de base tente messe et tentes individuelles

Dimanche 2 février 2014 repos sur le camp de base. Le soleil est présent , Christophe et Pascal s'hydratent beaucoup. Le vent est de plus en plus fort au sommet, mais une petite fenêtre météo se présenterait pour le 7 février 2014....

INFO SANTE

L'HYDRATATION : c'est la donnée peut être la plus importante ici en haute altitude ; ils doivent  boire entre 3 et 4 litres minimum par jour pour compenser les pertes hydriques dues à l'altitude, au froid très sec et à la transpiration pendant l'effort.

L'hydratation permet aussi au corps de mieux s'acclimater ; le risque est simple ; dans les camps supérieurs au delà de         5 500 m le risque d'oedème pulmonaire est très présent ainsi que pour les cas les plus graves, l'oedème cérébral.

Pour éviter cela ils restent longtemps en altitude, ils progressent par pallier ils s'hydratent beaucoup.

Il y a eu pourtant depuis 10 jours sur l' Aconcagua deux cas d'oedème pulmonaire et cérébral.

Un troisième cas présentait des gelures importantes aux mains...

Alors Christophe pense aussi aux patients, aux malades insuffisants respiratoires qui ont tendance à négliger leur alimentation et leur hydratation.

Pourtant dans la maladie respiratoire, il y a souvent une composante inflammatoire (asthme, DDB) et il faut vraiment s'hydrater régulièrement en journée. On conseille généralement entre 1.5 à 2l par jour, à répartir bien sur en plusieurs prises.

Hydrater ses bronches, c'est un geste indispensable.

Enfin, pour parler de l'alimentation, la leur est très riche en glucides lents (pâtes, riz), lentilles pour l'apport en fer, mais aussi en protéines.

Il est indispensable pour nos deux alpinistes de manger des plats riches en protéines tous les jours pour alimenter leur muscles.

Il est aussi très important pour les malades de ne pas négliger son alimentation en protéines. L'inactivité et l'insuffisance respiratoire conduit souvent à la perte de poids ; le patient essoufflé au moindre effort risque de perdre du poids et il faut aussi lutter contre cela.

Christophe AUGIER

 





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