difficultés du sommeil, oedèmes localisés. Mais ses manifestations peuvent être graves : oedème pulmonaire de haute altitude. Oedème cérébral de haute altitude, et mettre en danger la vie des sujets atteints. L'incidence du MAM est variable mais augmente très rapidement avec l'altitude. Elle est de 15 % à 2 000 m d'altitude, de 60 % à 4 000 m. Le Mal Aigu des Montagnes est principalement dû à un défaut d'oxygénation du cerveau consécutif à une mauvaise acclimatation. Le MAM n'apparait qu'après un délai de quelques heures en altitude. Il régresse avec l'acclimatation et disparait immédiatement à la descente.
COMMENT PREVENIR DU MAM ?
Il existe 3 règles d'or de la progression en altitude , que nos 3 alpinistes connaissent par leur expérience :
Prévenir le MAM ou ses complications impose UNE ACCLIMATATION à la haute altitude prudente.
La première chose à ne pas faire est de vouloir monter tout de suite le plus haut possible. En effet, il ne faut pas perdre de vue que l'acclimatation à l'altitude se fait de façon progressive et il ne faut donc pas hésiter à allonger les périodes de marche d'approche. Ainsi se "hâter lentement" permet de "monter plus haut".
La prévention passe donc d'abord par l'acclimatation. Christophe, Pascal, Marc ont même effectués une préacclimatation (Chili,Bolivie et actuellement au camp de base de l' Aconcagua).
Les modifications physiologiques liées à la haute altitude (INFO SANTE - Christophe AUGIER)
Il y a par contre peu d'effets de l'altitude sur la pression artérielle, surtout en dessous de 3 000 m.
Au delà de 5 000 m, on note une augmentation de la pression artérielle systolique et diastolique.
Effets sur la saturation :
La normale est de 97/98 % . En altitude la saturation en oxygène de l'hémoglobine va baisser car il n'y aura plus assez d'oxygène pour remplir les globules rouges.
La saturation est directement liée à la pression partielle en oxygène.